mercredi 30 mars 2016

SCC10/15 - Les accusations portées contre le Tout-Puissant Marché par le système sorcier


Pour leur part, la Haute Hiérarchie et les sorciers reprochent au Tout-Puissant Marché de contester leur pouvoir, sous les prétextes les plus divers et les plus "futiles" tels que : La défense des droits de l'homme et des valeurs de l'entreprise ! Le respect de la vie humaine et des investissements ! Le respect de la charte des Nations Unies et des conventions et traités internationaux ! La lutte contre le terrorisme ou contre la drogue ! La transparence et d'orthodoxie financière ! La bonne gouvernance et le respect de la Constitution  ! La sécurité des transactions ! Le « devoir d'ingérence » !
Et Tshaku, le menteur d'Etat, fait mine de s'indigner...
- Propos calomnieux, diffamatoires, subversifs et délibérément incitateurs à des troubles à  l'ordre public !
La Haute Hiérarchie et les sorciers soupçonnent, en effet, et non sans raison,  la communauté internationale de vouloir « forcer » les marchés intérieurs, de chercher à les ouvrir sans ménagement à la concurrence internationale...
et de vouloir d'imposer la loi du Marché et la vision particulière du monde dont elle procède et qui l'accompagne... 
et, ce faisant, de remettre en cause leur autorité et d'attenter à la sûreté de leurs appropriations, biens mal acquis et autres prébendes, oh !

Tollé !
Au plan international,  les sorciers prébendiers sont de grands cabotins et s'affirment, impudemment et publiquement, comme des défenseurs sourcilleux des intérêts nationaux contre le loi du Marché. 

Au nom de la défense de la « souveraineté nationale », du principe de « non-immixtion dans la politique intérieure du pays», des « protestations »... Quelquefois véhémentes ! sont orchestrées par Tshaku, le sorcier régalien chargé de la mobilisation, de la propagande et de l’animation politique (évangéliste zélé, éducateur du peuple et coordinateur stratégique de la pensée unique à l’usage des ensorcelés) et porte-parole du Grand Conciliabule de la République autocratique du Luabongo : « Qui dirige notre Sorcellerie, un  petit fonctionnaire des Nations-Unies, du FMI ou de la Banque mondiale ?  Un journaliste de Radio Okapi à la solde de la Monuslu ? Le Conseil de Sécurité ? L'Ambassade  de France ou des Etats-Unis ? Des journalistes de RFI et de France 24  qu'une légère bousculade effarouche ? Des ONG de défense des droits de l'homme subventionnées par l'étranger ?  Des djeuns qui n'arrêtent pas de manifester et de perturber la fluidité de la circulation à Goma ? La République autocratique du Luabongo n'a pas de leçons à recevoir de la communauté internationale et encore moins de quelques apostats qui refusent de faire allégeance à la Haute Hiérarchie, ne respectent pas ses sorciers et n'obéissent pas aux injonctions de ses services, oh ! »
 

Les coups de gueule
Immixions intolérables ! Survivances anachroniques d'un passé dont certains de nos partenaires ont décidément du mal à se débarrasser ! 
et fustigations gesticulatoires de Tshaku, signifient, tout simplement, que les sorciers  prébendiers ne veulent pas avoir à rendre compte de leurs rackets et de leurs exactions. 

A qui que ce soit. 
Ni à la population qu'ils pressurent.
Ni aux zélotes du Tout-Puissant Marché avec lesquels ils ne veulent pas partager. 
Ils ne signifient d'aucune manière que ces sorciers  « nationaux », cochonnant la mémoire et pervertissant la pensée politique de Patrice Emery Lumumba, soient devenus « nationalistes » au sens que Lumumba donnait à ce terme.


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